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La traque du moustique tigre avec les agents du SDDEA

Le SDDEA intervient en tant que prestataire auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est dans la lutte anti-vectorielle, qui consiste à détecter l’éventuelle présence du moustique tigre dans l’Aube. À la fin du mois de juin, ses agents se sont rendus sur le terrain pour mener l’enquête.

Vendredi 27 juin après-midi, au pied de l’hôpital privé de l’Aube, rue Chaïm-Soutine à Troyes, le soleil est au zénith et on sent que le thermomètre va de nouveau s’emballer. Une chaleur lourde accompagne les agents du service de la démoustication du SDDEA, Aimé Mounier, ingénieur gestion des populations de moustiques et des espaces naturels, et Eric Prévot, technicien démoustication, avec un employé technique de l’hôpital. Tous trois s’apprêtent à faire le tour du quartier. « Notre objectif c’est la prévention, nous faire connaître et faire connaître la problématique autour du moustique tigre, vecteur potentiel de maladies comme la dengue, le zika, le chikungunya », explique Aimé Mounier, ingénieur démoustication.

Avant de démarrer il rappelle les consignes : « On n’aborde que les logements individuels, avec des cours, des jardins, auxquels on peut accéder si le propriétaire est d’accord. Et si ce n’est pas le cas, on se contente de rappeler les bons gestes, les bons conseils. » A cette fin, l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est a édité un petit pense-bête au format carte postale, avec le portrait-robot du moustique recherché, des informations sur son mode de vie et de reproduction, et les bons gestes pour l’éviter. Les agents s’appuient sur ce flyer pour faire passer leur message, en le distribuant.

Message passé

C’est parti pour une trentaine de visites à domicile, en porte à porte, dans un rayon de 150 m autour de l’hôpital privé, site sensible où un moustique tigre a été détecté en octobre 2024. Préalablement à la visite à domicile, les habitants concernés ont reçu un courrier les prévenant de l’enquête. Pour les immeubles et autres logements collectifs, la Ville de Troyes a posé une affiche dans les halls d’entrées, ce qui évite de devoir sonner à toutes les portes.

Le message semble être bien passé, les habitants présents ouvrent volontiers leur porte et leur jardin. Les agents regardent tous les objets susceptibles de retenir des eaux stagnantes : récipients divers, réservoirs à l’air libre, arrosoirs, soucoupes de pots de fleurs, mobilier… La moindre flaque peut constituer un lieu idéal pour la reproduction de ce moustique urbain, qui peut déposer environ 100 œufs par ponte. Les larves mettront peu de temps à se développer, et le moustique à s’envoler. Il faut donc agir très vite, et prévenir reste le meilleur moyen d’endiguer la prolifération : vider les récipients, soucoupes, arrosoirs, ne rien laisser au hasard.

« Et si on est piqué ? »

Certains habitants ne jugent pas utile de faire le tour du jardin avec les agents et connaissent déjà les bons gestes, assurant les respecter. Le message de prévention semble avoir déjà porté ses fruits. « Et si on est piqué, que doit-on faire ? », demande une riveraine. Le flyer distribué par les agents indique le site internet où il faut se rendre pour obtenir toutes les informations (www.grand-est.ars.sante.fr), le protocole en cas de piqûre. On peut aussi envoyer, le cas échéant, la photo du cadavre du moustique suspect aux services de l’Etat, pour identification.

Des pièges-pondoirs, où les moustiques peuvent déposer des œufs sans que les larves puissent se développer, sont disposés sur tous les sites identifiés comme sensibles par l’ARS. « Les sites de santé et tous les endroits qui peuvent rassembler beaucoup de monde, où il y a beaucoup de transit, comme les gares, les sites touristiques, l’aéroport de Troyes-Barberey, les principaux sites industriels et commerciaux… Et le quartier troyen où le moustique tigre a déjà été détecté en 2020 », détaille Eric Prévot. Petit détour auprès du piège-pondoir de l’hôpital privé de l’Aube, à l’ombre des arbres du parc : pas de moustique tigre à l’intérieur cette fois mais son cousin plus commun chez nous, Culex Pipiens.

 

Le message semble être bien passé, les habitants présents ouvrent volontiers leur porte et leur jardin. Les agents regardent tous les objets susceptibles de retenir des eaux stagnantes : récipients divers, réservoirs à l’air libre, arrosoirs, soucoupes de pots de fleurs, mobilier… La moindre flaque peut constituer un lieu idéal pour la reproduction de ce moustique urbain, qui peut déposer environ 100 œufs par ponte. Les larves mettront peu de temps à se développer, et le moustique à s’envoler. Il faut donc agir très vite, et prévenir reste le meilleur moyen d’endiguer la prolifération : vider les récipients, soucoupes, arrosoirs, ne rien laisser au hasard.

Une parcelle à risque

La visite se poursuit alors que les 30°C sont dépassés. Des températures historiquement inhabituelles en juin dans l’Aube, favorables à un moustique habitué aux latitudes subtropicales. A la fin de la journée, Aimé Mounier se réjouit : « Nous avons enregistré plus de 50% de réussite dans nos visites, c’est-à-dire que nous avons réussi à rencontrer les habitants. C’est déjà beaucoup. Les autres étaient absents, nous leur avons laissé le flyer de prévention dans la boîte aux lettres. » Et surtout : « Cette enquête nous a confirmé que les habitants font plutôt attention. » Mais une parcelle à risque a été identifiée, sans que les agents puissent y entrer faute de présence ce jour-là. A travers le grillage du jardin, on aperçoit sans mal toutes sortes de réceptacles susceptibles de recueillir des eaux de pluie stagnantes, prisées des moustiques. Des agents de TCM et de l’ARS repasseront.

Des pièges-pondoirs, où les moustiques peuvent déposer des œufs sans que les larves puissent se développer, sont disposés sur tous les sites identifiés comme sensibles par l’ARS. « Les sites de santé et tous les endroits qui peuvent rassembler beaucoup de monde, où il y a beaucoup de transit, comme les gares, les sites touristiques, l’aéroport de Troyes-Barberey, les principaux sites industriels et commerciaux… Et le quartier troyen où le moustique tigre a déjà été détecté en 2020 », détaille Eric Prévot. Petit détour auprès du piège-pondoir de l’hôpital privé de l’Aube, à l’ombre des arbres du parc : pas de moustique tigre à l’intérieur cette fois mais son cousin plus commun chez nous, Culex Pipiens.

Le message semble être bien passé, les habitants présents ouvrent volontiers leur porte et leur jardin. Les agents regardent tous les objets susceptibles de retenir des eaux stagnantes : récipients divers, réservoirs à l’air libre, arrosoirs, soucoupes de pots de fleurs, mobilier… La moindre flaque peut constituer un lieu idéal pour la reproduction de ce moustique urbain, qui peut déposer environ 100 œufs par ponte. Les larves mettront peu de temps à se développer, et le moustique à s’envoler. Il faut donc agir très vite, et prévenir reste le meilleur moyen d’endiguer la prolifération : vider les récipients, soucoupes, arrosoirs, ne rien laisser au hasard.

Pour en savoir plus :

Posted in Démoustication